Autopartage

L’autopartage, à l’image des flottes de vélos en libre-service, consiste à augmenter l’usage des véhicules automobiles en mutualisant son accès. En fonction des modèles, plusieurs possibilités sont offertes aux usagers, sous la forme d’une boucle ouverte (one way), l’usager prend un véhicule à une station et le dépose à une autre, deux exemples historiques en France sont à souligner à travers les programmes Praxitèle, développé au sein de la Communauté d’agglomération de St Quentin-en-Yvelines et Liselec devenu Yélo à la Rochelle, à la fin des années 90. Moins flexible, le système en boucle fermée (two-way), également appelé autopartage « classique » nécessite pour l’usager de redéposer le véhicule à sa station d’origine une fois le trajet effectué, par exemple le système Autobleue dans la ville de Nice et son agglomération. La plupart des modèles, en boucle fermée ou ouverte, proposent des véhicules électriques qui nécessitent une alimentation par des stations de recharge. Enfin, une troisième forme d’autopartage plus récente s’affranchit de stations pour véhicules (free-floating), ces derniers étant disponibles à l’accès sur un périmètre bien délimité, par exemple, le système Car2go dans la ville d’Ulm en Allemagne. A cette typologie, s’ajoute une autre forme qui ne fait pas référence aux mêmes acteurs, puisque les véhicules ne sont pas mis à disposition par un constructeur (DriveNow, BMW ou Car2go, Daimler) ou un loueur (Hertz), mais par des particuliers qui souhaitent mettre leur véhicule à disposition d’autres usagers, il s’agit dès lors de l’autopartage entre particuliers (peer-to-peer), proposés par Zipcar ou Deways.

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