Education Sexuelle à L’école: Marlène Schiappa Fait « comme Si » Or ce renoncement résulte de notre vigilance. La preuve : en 2017, sur le site internet de l’Académie de Grenoble, cet enseignement était programmé en grande section et il a été retiré dès que nous l’avons révélé publiquement. ] : les petits aussi ! La seule garantie concernant l’abandon de cette éducation précoce serait que le gouvernement décide clairement de retirer des textes officiels toute référence aux « standards européens d’éducation à la sexualité » qui préconisent que cette éducation débute avant 4 ans. Entre 4 et 6 ans devraient ainsi être abordées les sensations liées à la sexualité (plaisir, excitation) puis entre 6 et 9 ans, les menstruations, l’éjaculation, le plaisir lié au toucher de son propre corps, les relations sexuelles. Ces « standards » figurent sur le site Canopé de l’Education nationale. Qu’est-ce qui empêche Madame Schiappa de supprimer toute référence à ce texte nocif ? Madame Schiappa évoque la nécessité de lutter contre les effets des films pornographiques. Madame la secrétaire d’Etat explique que les intervenants dans ce domaine ont été formés sérieusement. Elle fait « comme si » nous n’avions pas publié de nombreux témoignages qui montrent les méthodes étranges utilisées par certains de ces intervenants. Ainsi, les jours des interventions sont dissimulés aux parents ou indiqués comme « activités diverses » sur l’emploi du temps. Madame Schiappa fait « comme si », tel qu’est fait le programme actuel, un adulte en position d’enseignant qui parle de sexualité, n’allait pas provoquer une excitation interne chez l’enfant. Ce qui le rend plus susceptible d’être la proie d’un prédateur éventuel. Dans leurs témoignages, les parents se plaignent d’être dépossédés de leur rôle de parent concernant l’éducation sexuelle. Enseigner de telles choses à des enfants à l’insu, à la place ou contre l’avis des parents et vouloir ainsi le bonheur de l’espèce humaine, cela ne vous rappelle rien ? Pour autant, les médias ont une responsabilité particulière. C’est pourquoi nous travaillons à favoriser la création d’un conseil de déontologie et d’autorégulation afin que les grands principes du métier soient respectés dans la profession. Le Monde veut saisir la justice après s’être vu refuser l’accès à des documents sur les Implants Files, dans le cadre de la nouvelle loi sur le secret des affaires. Ce n’est pas très encourageant. Il y a des droits et des libertés qui se confrontent. Je suis favorable à ce que la presse ait accès au maximum d’information dans la limite où d’autres droits, propriété intellectuelle ou secret des affaires, s’appliquent. Je crois qu’on a plutôt trouvé un bon équilibre. Où en est la grande réforme de l’audiovisuel voulue par Emmanuel Macron? Il est trop tôt pour en donner les détails, mais nous y travaillons. Il faut réformer en profondeur pour que notre audiovisuel, public comme privé, puisse être concurrentiel vis‑à-vis des nouveaux acteurs numériques. Il s’agit à la fois de soumettre ces nouveaux acteurs à nos règles du jeu et de desserrer certaines des contraintes qui pèsent sur les acteurs historiques. Ce même projet de loi aborde un autre sujet sensible : l’évaluation. Pas celle des élèves, qui vient d’être renforcée à l’entrée de la seconde avec des tests de positionnement en maths et français, mais celle des établissements. Se substituant au Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), aux compétences plus larges, un Conseil d’évaluation de l’école sera chargé notamment d’élaborer des outils pratiques à disposition des écoles, collèges et lycées. Le ministre sait qu’il ne peut temporiser s’il veut changer l’école en profondeur. Car les réformes doivent de tenir compte d’un temps scolaire singulièrement long. À l’instar de la refonte du bac, annoncée début 2018 mais qui sera pleinement effective au printemps 2021, elles ne produisent souvent des effets qu’avec une ou plusieurs rentrées de décalage. Or, c’est bien connu, plus la fin du quinquennat approche, plus le changement s’avère risqué. ’ensemble des CP de l’éducation prioritaire. Les rythmes scolaires. Le gouvernement a laissé aux communes – qui s’en sont majoritairement saisies – la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours. L’interdiction du téléphone portable. Ce principe général s’applique depuis la rentrée dernière dans tous les collèges et écoles primaires. Les établissements peuvent cependant autoriser l’usage de ces appareils à des fins pédagogiques. La réforme du lycée et du bac. Les filières de la voie générale (L, ES, S) disparaîtront en septembre 2019 au profit d’un tronc commun complété par des enseignements de spécialité. En terminale, il n’y aura plus que quatre épreuves finales : les deux enseignements de spécialité choisis, la philosophie et un grand oral. La loi Blanquer. Attendue au Parlement pour le printemps, elle rendra dès septembre l’instruction obligatoire à trois ans. Elle vise aussi à réformer la formation des enseignants et à instaurer une évaluation des établissements. Sa nomination serait aussi une occasion de montrer que les femmes ont encore leur place dans le parti présidentiel. En effet, avec la nomination d’Adrien Taquet, Emmanuel Macron a rompu « le pacte de parité » auquel il s’était engagé lors de sa campagne présidentielle. Aujourd’hui, le gouvernement est composé de 19 hommes et 17 femmes. Diplômée de « Sciences Po Aix » et de la « London School of Economics », Brune Poirson – 36 ans – débute sa carrière à Londres assistante parlementaire d’un député travailliste. De retour en France en 2016, après un passage un cabinet ministériel du gouvernement indien et l’Agence Française de développement, elle rejoint Emmanuel Macron. En juin 2017, elle est élue députée du Vaucluse contre un candidat FN, et fait son entrée au gouvernement dans la foulée, avec Nicolas Hulot. Régulièrement donnée partante du gouvernement, elle passe sans encombre les remaniements et continue tracer sa route politique. Elle pourrait prochainement s’envoler pour Bruxelles. Actualités mais dont on ne connaît pas l’auteur. Sur une seconde vidéo tournée par un journaliste freelance, on peut voir les forces de l’ordre s’interposer pour protéger le philosophe. «J’ai ressenti une haine absolue, et malheureusement, ce n’est pas la première fois», a admis l’intéressé dans le JDD en précisant que les forces de l’ordre étaient bien là. L’un des manifestants, raconte-t-il, lui aurait proposé d’endosser le gilet jaune alors qu’un autre l’aurait félicité pour son travail. Au Parisien , il précise: «Ils visaient avant tout mes liens et mes positions sur Israël. Les responsables politiques dont des membres du gouvernement ont aussitôt condamné fermement ces faits. «J’ai été inondé de coups de fil de soutien et des personnalités m’ont contacté. Emmanuel Macron m’a appelé pour me soutenir et me dire son soutien. Je ne le connais pas bien, j’étais très étonné car il m’est arrivé de le critiquer, mais j’ai été touché», a dit au Parisien l’académicien qui n’a pas l’intention de porter plainte. «Un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu. Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE. [Balance ton Post ! ] », où « ils témoigneront de leur quotidien ». « transformer leurs problèmes en propositions », en faisant voter les téléspectateurs « en direct pour retenir sept idées qui seront transmises au Gouvernement ». GrandDebatNational et propose une émission spéciale animée par la ministre @MarleneSchiappa et @CyrilHanouna. Une annonce qui n’a pas franchement plu aux internautes, qui se sont interrogés sur la pertinence de la présence d’une ministre sur le plateau d’une telle émission. Vous trouvez pertinent et sain d’aller à cette mascarade? Cyril Hanouna et Marlène Schiappa qui vont animer ensemble un grand débat. Vendredi à 22h30, “Balance ton post”, l’émission de Cyril Hanouna, sera coanimée par… Marlène Schiappa. Pour une spéciale “Grand débat national”. Ce n’est pas une blague. Certains responsables politiques ont aussi rapidement réagi à la nouvelle. C’est notamment le cas d’Elodie Jauneau (PS), qui s’est demandé si le nouvelle n’était pas, en fait, une information du site web satirique, Le Gorafi. Et après, on réalise que non. Des mères ou des femmes âgées isolées seront invitées, le 7 mars, à interpeller un parterre d’élus et d’experts lors d’une « conférence inversée ». Échanger les rôles, le temps d’une discussion. Ce jour-là, elles se relaieront sur scène devant un auditoire composé de décideurs en tous genres : « représentants des institutions, élus locaux, parlementaires, représentants des banques et assurances, de la Caf ou encore des hôpitaux, etc. », cite Marlène Schiappa. À Lire : Gilets jaunes : « Ont-ils une idée de ce qu’on vit ? En effet, selon la ministre, la crise des « gilets jaunes » a montré combien il est difficile pour les femmes de se faire entendre. « Sur les ronds-points, on a vu beaucoup de femmes mais dès lors qu’il s’est agi de trouver des porte-parole, cela s’est moins vérifié, estime la ministre. Dans les délégations de gilets jaunes, il y a toujours une écrasante majorité d’hommes et peu de femmes sauf quand on va les chercher en tant que femmes. D’où l’idée de se faire leur porte-voix. « Il s’agit de faire venir des mères sur scène, devant des gens qui d’habitude parlent et qui là, se tairont et écouteront », justifie encore la ministre. L’exercice est d’autant plus nécessaire que, sur le fond, les femmes restent les premières victimes de la précarité. « Elles sont majoritaires dans les temps partiels subis, dans les emplois précaires, à la tête des familles monoparentales. C’est à elles que se pose en priorité la question de garder la vieille voiture diesel ou non », rappelle Marlène Schiappa. On ne lit pas, pas plus qu’on écoute de musique à la maison. Mais on vit au rythme du patriarche, « gueulard parfois, taiseux souvent, violent sans doute, malheureux sûrement », détaille le quotidien. Son père, enrôlé en Algérie et en Indochine, était « Monsieur Non », comme le qualifie celui qui est souvent surnommé Casta. « Non à tout, à la moindre dépense, au moindre divertissement », précise-t-il. Alors, à 17 ans, il quitte le foyer familial. C’est Hélène, celle qu’il épousera des années plus tard, qui le remettra dans le droit chemin, lui qui vivait du poker. Il passe son bac en candidat libre, s’inscrit à la faculté de droit d’Aix-en-Provence où il milite au sein de l’UNEF et entre au PS. Alors qu’il est conseiller de Catherine Trautmann, la ministre de la Culture sous Lionel Jospin, avec laquelle il visite la demeure de Jean Giono non loin de sa maison familiale, il retourne voir son père et sa mère. C’est la première fois qu’il découvre de « la fierté » dans le regard de son père. Les liens se retissent, doucement, dans la pudeur, mais sans oublier les blessures du passé. Mais en 2010, une nouvelle épreuve va ébranler la famille. Marie-Claire, sa maman, s’éteint des suites d’un cancer. « Alors il a commencé à tourner en rond. Quand ma mère était vivante, il l’emmerdait. Morte, c’est lui qui s’emmerdait, explique Christophe Castaner au Monde. Il broyait du noir. Il voulait en finir. Nous en avons souvent parlé ensemble. Je n’ai pas cherché à l’en dissuader. » Un soir, Pierre Castaner vient faire ses adieux à son fils, sans pour autant lui avouer que c’est la dernière fois qu’ils se parlent. « Il est passé me voir une dernière fois.
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