Il suffit d’ouvrir sa télévision pour s’en rendre compte : la France va mal. A l’occasion d’un séminaire à Reykjavik, j’en ai longuement débattu avec certains collègues, et nous sommes tous tombés d’accord sur l’origine du problème : les pouvoirs publics. A l’occasion d’un meeting, j’en ai pas mal parlé avec quelques collègues, et et la principale source de cet affaissement nous est apparue : ce sont les pouvoirs publics. Depuis quelques décennies, ceux-ci sont persuadés d’être mieux placés pour connaître les prochains marchés porteurs. Et avec l’intelligence qui les caractérise, ils dilapident sans le moindre contrôle en assurant qu’ils investissent dans les secteurs promis à un bel avenir. L’aggravation des dépenses publiques dans les pays occidentaux est à cet égard limpide. Cette amplification montre que les élus s’approprient un pouvoir de décision croissante, aux dépens de la liberté des citoyens. Ce qui fait que pour chaque 100 euros dépensés en France (mais cela est également vrai dans la plupart des pays occidentaux), les pouvoirs publics en dépensent plus de 50%. À titre de comparaison, avant la première crise pétrolière, ce pourcentage se haussait un tiers ! Ce besoin de tout contrôler montre de la suspicion qu’ont les gouvernements à l’égard du citoyen individuel et le libre marché. C’est le manque de confiance qui fait que les politiques à définir l’affectation de la plus grande partie des dépenses. Mais pour peu qu’on regarde un peu plus attentivement, on observe que cette politique joue un rôle dans le marasme du pays. En dépit de la hausse impressionnante du pouvoir des politiques, notre compétitivité n’a eu de cesse de reculer. Il est frappant de voir comment le développement des dépenses publiques provoque une baisse de notre moteur de croissance. Ce lien de cause à effet est après tout assez cohérent. A force de prendre une place de plus en plus important dans le cadre de l’économie, les politiques pulvérisent en réalité atteinte au le libre marché, qui demeure le meilleur moyen de produire de la prospérité : le libre marché. En passant, je voudrais revenir sur ce colloque en Islande. L’organisation était grandiose, ce qui nous a permis de nous concentrer sur le contenu. Je vous mets le lien vers le site de l’agence qui l’a mis en place, si vous prévoyez d’organiser un événement.Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire en Islande en suivant le lien.
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