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South West et ses profits

Le premier trimestre de 2019 n’avait pas été réalisable pour Southwest Airlines, car il comprenait l’échouement du Boeing 737 Maximum, un climat important aux États-Unis et beaucoup plus d’échouements d’avions, cette fois en raison de son cas avec le syndicat de techniciens. Alors que ces plaintes, parallèlement à la fermeture du gouvernement américain et à la douceur des styles de revenus de loisirs, ont coûté 150 millions de dollars, selon les prix des compagnies aériennes, la période était néanmoins enrichissante. Malgré des revenus sensiblement inférieurs à ceux de l’année dernière, les appels téléphoniques des vols du premier trimestre constituent un «record». Pour le premier trimestre de 2019, Southwest a enregistré un chiffre d’affaires Internet de 387 milliards de dollars, par rapport à un flux de trésorerie du premier trimestre de 2018 de 463 000 $. Cependant, la compagnie aérienne décrit la croissance de 2,7% de son chiffre d’affaires unitaire comme «notre meilleure performance d’une année à l’autre sur 18 trimestres consécutifs» et s’attend à une meilleure performance d’un chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente au deuxième trimestre 2019, selon un communiqué. « Les annulations de vols du premier trimestre 2019, ainsi que la diminution finale de la croissance de la distance en sièges disponibles (ASM, ou capacité), une saison après l’autre, ont exercé une pression considérable sur nos coûts unitaires du premier trimestre. Selon Gary C, les annulations de vols sont »Kelly, président de la Table and Key Management Police Officer, a déclaré au sud-ouest le 13 mars 2019 que sa flotte de 34 737 Optimum 8 était immobilisée au sol. pour obtenir 41 jets beaucoup plus de 737 MAX. L’échouement, ainsi que les «perturbations de la maintenance» et les terribles intempéries de Southwest, ont entraîné des annulations de plus de 10 000 vols, alors que le Boeing MAX n’a toujours pas été annulé, le transporteur reste optimiste quant à ses performances. « Alors que nous modifions nos plans pour vos échouements optimaux pour 2019, nos objectifs économiques à long terme restent inchangés: St Harmony page, évaluations de la cote de crédit par classe de dépenses et liquidités suffisantes; générer des flux de trésorerie robustes et fonctionnels; expansion et marges et profits en argent; et maintenir des rendements sains pour les actionnaires », a mentionné Kelly.

Un week-end en bord de mer

Nous commençons par profiter du bain à remous dans la piscine de 150 m2. Puis, nous prenons place dans le sauna tout de bois vêtu et prolongeons l’aventure au hammam. Nous testons bien-sûr la fontaine à glace : l’effet chaud-froid est totalement délicieux ! Nous nous laissons ensuite tenter par la carte de soins signée Nuxe. Au programme : massage détente de 45 minutes à l’huile prodigieuse, suivi d’un soin « ultra-réconfortant au miel ». Une vraie cure de de jouvence ! Avant de reprendre la route et de quitter la plage de Châtelaillon, une dernière petite pause gourmande nous apparaît comme incontournable. Direction, la crêperie face à l’océan ! Nous sommes intrigués par une jolie maison Belle Époque à la devanture bleue qui arbore un nom délicieusement désuet : Les Bains des Fleurs. Nous sommes devant une institution prisée par des générations de châtillonnais : l’établissement fondé sur la plage en 1901 proposait alors des cabines en bois où l’on prenait des bains chauds. C’est aujourd’hui la crêperie incontournable de la plage de « Chatel » ! Comme le temps est au beau , nous décidons de terminer notre week-end romantique en bord de mer sur la terrasse, face à l’océan. Après une telle dégustation, difficile de reprendre la route. Nous jetons un dernier coup d’œil sur les villas anciennes, les tamaris du front de mer, et les cabines aux tons marins.

Une vraie bonne surprise à une vingtaine de kilomètres d’Albi. On prend vite plaisir à flâner dans les rues escarpées de la cité, et à se détendre sous la pergola du Secret du Chat. Passer deux jours à Castres, dans le Tarn est une très belle idée pour le week-end, car c’est le temps généralement nécessaire pour découvrir cette ville, idéale pour flâner ! Les amateurs d’art se réjouiront de parcourir le Musée Goya et tout le monde appréciera une balade en Miredames sur le Canal du Midi, ces jolis bateaux en bois typiques de la région. Et c’est également le nom de l’hôtel où nous avons passé la nuit, dans le charmant centre historique de Castres. Pour sortir un peu de la routine, nous aimons bien tester de nouvelles idées insolites, parce qu’elles permettent de faire le plein de souvenirs ! Et c’est exactement ce que nous vous proposons pour cette idée week-end en France : passer une nuit dans un lodge, au milieu des animaux !

Consultez notre page Web pour en savoir plus sur week end romantique.

L’Islande et l’ingérence

Il suffit d’ouvrir sa télévision pour s’en rendre compte : la France va mal. A l’occasion d’un séminaire à Reykjavik, j’en ai longuement débattu avec certains collègues, et nous sommes tous tombés d’accord sur l’origine du problème : les pouvoirs publics. A l’occasion d’un meeting, j’en ai pas mal parlé avec quelques collègues, et et la principale source de cet affaissement nous est apparue : ce sont les pouvoirs publics. Depuis quelques décennies, ceux-ci sont persuadés d’être mieux placés pour connaître les prochains marchés porteurs. Et avec l’intelligence qui les caractérise, ils dilapident sans le moindre contrôle en assurant qu’ils investissent dans les secteurs promis à un bel avenir. L’aggravation des dépenses publiques dans les pays occidentaux est à cet égard limpide. Cette amplification montre que les élus s’approprient un pouvoir de décision croissante, aux dépens de la liberté des citoyens. Ce qui fait que pour chaque 100 euros dépensés en France (mais cela est également vrai dans la plupart des pays occidentaux), les pouvoirs publics en dépensent plus de 50%. À titre de comparaison, avant la première crise pétrolière, ce pourcentage se haussait un tiers ! Ce besoin de tout contrôler montre de la suspicion qu’ont les gouvernements à l’égard du citoyen individuel et le libre marché. C’est le manque de confiance qui fait que les politiques à définir l’affectation de la plus grande partie des dépenses. Mais pour peu qu’on regarde un peu plus attentivement, on observe que cette politique joue un rôle dans le marasme du pays. En dépit de la hausse impressionnante du pouvoir des politiques, notre compétitivité n’a eu de cesse de reculer. Il est frappant de voir comment le développement des dépenses publiques provoque une baisse de notre moteur de croissance. Ce lien de cause à effet est après tout assez cohérent. A force de prendre une place de plus en plus important dans le cadre de l’économie, les politiques pulvérisent en réalité atteinte au le libre marché, qui demeure le meilleur moyen de produire de la prospérité : le libre marché. En passant, je voudrais revenir sur ce colloque en Islande. L’organisation était grandiose, ce qui nous a permis de nous concentrer sur le contenu. Je vous mets le lien vers le site de l’agence qui l’a mis en place, si vous prévoyez d’organiser un événement.Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire en Islande en suivant le lien.

De l’éducation sexuelle à l’école ?

Education Sexuelle à L’école: Marlène Schiappa Fait « comme Si » Or ce renoncement résulte de notre vigilance. La preuve : en 2017, sur le site internet de l’Académie de Grenoble, cet enseignement était programmé en grande section et il a été retiré dès que nous l’avons révélé publiquement. ] : les petits aussi ! La seule garantie concernant l’abandon de cette éducation précoce serait que le gouvernement décide clairement de retirer des textes officiels toute référence aux « standards européens d’éducation à la sexualité » qui préconisent que cette éducation débute avant 4 ans. Entre 4 et 6 ans devraient ainsi être abordées les sensations liées à la sexualité (plaisir, excitation) puis entre 6 et 9 ans, les menstruations, l’éjaculation, le plaisir lié au toucher de son propre corps, les relations sexuelles. Ces « standards » figurent sur le site Canopé de l’Education nationale. Qu’est-ce qui empêche Madame Schiappa de supprimer toute référence à ce texte nocif ? Madame Schiappa évoque la nécessité de lutter contre les effets des films pornographiques. Madame la secrétaire d’Etat explique que les intervenants dans ce domaine ont été formés sérieusement. Elle fait « comme si » nous n’avions pas publié de nombreux témoignages qui montrent les méthodes étranges utilisées par certains de ces intervenants. Ainsi, les jours des interventions sont dissimulés aux parents ou indiqués comme « activités diverses » sur l’emploi du temps. Madame Schiappa fait « comme si », tel qu’est fait le programme actuel, un adulte en position d’enseignant qui parle de sexualité, n’allait pas provoquer une excitation interne chez l’enfant. Ce qui le rend plus susceptible d’être la proie d’un prédateur éventuel. Dans leurs témoignages, les parents se plaignent d’être dépossédés de leur rôle de parent concernant l’éducation sexuelle. Enseigner de telles choses à des enfants à l’insu, à la place ou contre l’avis des parents et vouloir ainsi le bonheur de l’espèce humaine, cela ne vous rappelle rien ? Pour autant, les médias ont une responsabilité particulière. C’est pourquoi nous travaillons à favoriser la création d’un conseil de déontologie et d’auto­régulation afin que les grands principes du métier soient respectés dans la profession. Le Monde veut saisir la justice après s’être vu refuser l’accès à des documents sur les Implants Files, dans le cadre de la nouvelle loi sur le secret des affaires. Ce n’est pas très encourageant. Il y a des droits et des libertés qui se confrontent. Je suis favorable à ce que la presse ait accès au maximum d’information dans la limite où d’autres droits, propriété intellectuelle ou secret des affaires, s’appliquent. Je crois qu’on a plutôt trouvé un bon équilibre. Où en est la grande réforme de l’audiovisuel voulue par Emmanuel Macron? Il est trop tôt pour en donner les détails, mais nous y travaillons. Il faut réformer en profondeur pour que notre audiovisuel, public comme privé, puisse être concurrentiel vis‑à-vis des nouveaux acteurs numériques. Il s’agit à la fois de soumettre ces nouveaux acteurs à nos règles du jeu et de desserrer certaines des contraintes qui pèsent sur les acteurs historiques. Ce même projet de loi aborde un autre sujet sensible : l’évaluation. Pas celle des élèves, qui vient d’être renforcée à l’entrée de la seconde avec des tests de positionnement en maths et français, mais celle des établissements. Se substituant au Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), aux compétences plus larges, un Conseil d’évaluation de l’école sera chargé notamment d’élaborer des outils pratiques à disposition des écoles, collèges et lycées. Le ministre sait qu’il ne peut temporiser s’il veut changer l’école en profondeur. Car les réformes doivent de tenir compte d’un temps scolaire singulièrement long. À l’instar de la refonte du bac, annoncée début 2018 mais qui sera pleinement effective au printemps 2021, elles ne produisent souvent des effets qu’avec une ou plusieurs rentrées de décalage. Or, c’est bien connu, plus la fin du quinquennat approche, plus le changement s’avère risqué. ’ensemble des CP de l’éducation prioritaire. Les rythmes scolaires. Le gouvernement a laissé aux communes – qui s’en sont majoritairement saisies – la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours. L’interdiction du téléphone portable. Ce principe général s’applique depuis la rentrée dernière dans tous les collèges et écoles primaires. Les établissements peuvent cependant autoriser l’usage de ces appareils à des fins pédagogiques. La réforme du lycée et du bac. Les filières de la voie générale (L, ES, S) disparaîtront en septembre 2019 au profit d’un tronc commun complété par des enseignements de spécialité. En terminale, il n’y aura plus que quatre épreuves finales : les deux enseignements de spécialité choisis, la philosophie et un grand oral. La loi Blanquer. Attendue au Parlement pour le printemps, elle rendra dès septembre l’instruction obligatoire à trois ans. Elle vise aussi à réformer la formation des enseignants et à instaurer une évaluation des établissements. Sa nomination serait aussi une occasion de montrer que les femmes ont encore leur place dans le parti présidentiel. En effet, avec la nomination d’Adrien Taquet, Emmanuel Macron a rompu « le pacte de parité » auquel il s’était engagé lors de sa campagne présidentielle. Aujourd’hui, le gouvernement est composé de 19 hommes et 17 femmes. Diplômée de « Sciences Po Aix » et de la « London School of Economics », Brune Poirson – 36 ans – débute sa carrière à Londres assistante parlementaire d’un député travailliste. De retour en France en 2016, après un passage un cabinet ministériel du gouvernement indien et l’Agence Française de développement, elle rejoint Emmanuel Macron. En juin 2017, elle est élue députée du Vaucluse contre un candidat FN, et fait son entrée au gouvernement dans la foulée, avec Nicolas Hulot. Régulièrement donnée partante du gouvernement, elle passe sans encombre les remaniements et continue tracer sa route politique. Elle pourrait prochainement s’envoler pour Bruxelles. Actualités mais dont on ne connaît pas l’auteur. Sur une seconde vidéo tournée par un journaliste freelance, on peut voir les forces de l’ordre s’interposer pour protéger le philosophe. «J’ai ressenti une haine absolue, et malheureusement, ce n’est pas la première fois», a admis l’intéressé dans le JDD en précisant que les forces de l’ordre étaient bien là. L’un des manifestants, raconte-t-il, lui aurait proposé d’endosser le gilet jaune alors qu’un autre l’aurait félicité pour son travail. Au Parisien , il précise: «Ils visaient avant tout mes liens et mes positions sur Israël. Les responsables politiques dont des membres du gouvernement ont aussitôt condamné fermement ces faits. «J’ai été inondé de coups de fil de soutien et des personnalités m’ont contacté. Emmanuel Macron m’a appelé pour me soutenir et me dire son soutien. Je ne le connais pas bien, j’étais très étonné car il m’est arrivé de le critiquer, mais j’ai été touché», a dit au Parisien l’académicien qui n’a pas l’intention de porter plainte. «Un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu. Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE. [Balance ton Post ! ] », où « ils témoigneront de leur quotidien ». « transformer leurs problèmes en propositions », en faisant voter les téléspectateurs « en direct pour retenir sept idées qui seront transmises au Gouvernement ». GrandDebatNational et propose une émission spéciale animée par la ministre @MarleneSchiappa et @CyrilHanouna. Une annonce qui n’a pas franchement plu aux internautes, qui se sont interrogés sur la pertinence de la présence d’une ministre sur le plateau d’une telle émission. Vous trouvez pertinent et sain d’aller à cette mascarade? Cyril Hanouna et Marlène Schiappa qui vont animer ensemble un grand débat. Vendredi à 22h30, “Balance ton post”, l’émission de Cyril Hanouna, sera coanimée par… Marlène Schiappa. Pour une spéciale “Grand débat national”. Ce n’est pas une blague. Certains responsables politiques ont aussi rapidement réagi à la nouvelle. C’est notamment le cas d’Elodie Jauneau (PS), qui s’est demandé si le nouvelle n’était pas, en fait, une information du site web satirique, Le Gorafi. Et après, on réalise que non. Des mères ou des femmes âgées isolées seront invitées, le 7 mars, à interpeller un parterre d’élus et d’experts lors d’une « conférence inversée ». Échanger les rôles, le temps d’une discussion. Ce jour-là, elles se relaieront sur scène devant un auditoire composé de décideurs en tous genres : « représentants des institutions, élus locaux, parlementaires, représentants des banques et assurances, de la Caf ou encore des hôpitaux, etc. », cite Marlène Schiappa. À Lire : Gilets jaunes : « Ont-ils une idée de ce qu’on vit ? En effet, selon la ministre, la crise des « gilets jaunes » a montré combien il est difficile pour les femmes de se faire entendre. « Sur les ronds-points, on a vu beaucoup de femmes mais dès lors qu’il s’est agi de trouver des porte-parole, cela s’est moins vérifié, estime la ministre. Dans les délégations de gilets jaunes, il y a toujours une écrasante majorité d’hommes et peu de femmes sauf quand on va les chercher en tant que femmes. D’où l’idée de se faire leur porte-voix. « Il s’agit de faire venir des mères sur scène, devant des gens qui d’habitude parlent et qui là, se tairont et écouteront », justifie encore la ministre. L’exercice est d’autant plus nécessaire que, sur le fond, les femmes restent les premières victimes de la précarité. « Elles sont majoritaires dans les temps partiels subis, dans les emplois précaires, à la tête des familles monoparentales. C’est à elles que se pose en priorité la question de garder la vieille voiture diesel ou non », rappelle Marlène Schiappa. On ne lit pas, pas plus qu’on écoute de musique à la maison. Mais on vit au rythme du patriarche, « gueulard parfois, taiseux souvent, violent sans doute, malheureux sûrement », détaille le quotidien. Son père, enrôlé en Algérie et en Indochine, était « Monsieur Non », comme le qualifie celui qui est souvent surnommé Casta. « Non à tout, à la moindre dépense, au moindre divertissement », précise-t-il. Alors, à 17 ans, il quitte le foyer familial. C’est Hélène, celle qu’il épousera des années plus tard, qui le remettra dans le droit chemin, lui qui vivait du poker. Il passe son bac en candidat libre, s’inscrit à la faculté de droit d’Aix-en-Provence où il milite au sein de l’UNEF et entre au PS. Alors qu’il est conseiller de Catherine Trautmann, la ministre de la Culture sous Lionel Jospin, avec laquelle il visite la demeure de Jean Giono non loin de sa maison familiale, il retourne voir son père et sa mère. C’est la première fois qu’il découvre de « la fierté » dans le regard de son père. Les liens se retissent, doucement, dans la pudeur, mais sans oublier les blessures du passé. Mais en 2010, une nouvelle épreuve va ébranler la famille. Marie-Claire, sa maman, s’éteint des suites d’un cancer. « Alors il a commencé à tourner en rond. Quand ma mère était vivante, il l’emmerdait. Morte, c’est lui qui s’emmerdait, explique Christophe Castaner au Monde. Il broyait du noir. Il voulait en finir. Nous en avons souvent parlé ensemble. Je n’ai pas cherché à l’en dissuader. » Un soir, Pierre Castaner vient faire ses adieux à son fils, sans pour autant lui avouer que c’est la dernière fois qu’ils se parlent. « Il est passé me voir une dernière fois.

Profiter de la neige

L’hiver arrive tout doucement, avec dans son sillage ses boules de Noël et ses bonshommes de neige. Et c’est formidable, parce que c’est indiscutablement ma saison favorite. Non que je sois un fanatique du rush de Noël et des jours où il fait encore noir quand on se rend au boulot : je ne suis pas masochiste, quand même. En revanche, je suis vraiment fan des sports d’hiver. Il y a en outre un sport que je souhaite réessayer cet hiver : la motoneige. J’ai fait une sortie à Chamrousse il y a un an, et je dois dire que j’avais été ravi. Mixer le fun des sports mécaniques au plaisir de la glisse est vraiment une très bonne idée. Et c’est une activité en outre qui plaît aux plus réfractaires. Ma femme, pour ne prendre qu’elle, n’est dans l’ensemble pas du tout ravie de voir la froidure arriver. Elle fonctionne un peu comme une plante verte : elle a besoin de soleil. Alors évidemment, elle a vite tendance à se faner d’elle-même quand elle doit aller au travail dans le noir complet, alors que le soleil ne s’est pas encore levé. Il faut attendre le printemps pour qu’elle remonte la pente. En plus, elle n’est pas fan de ski, n’apprécie pas la neige, et est malade la moitié du temps. Bref, le moins qu’on puisse dire, c’et qu’elle n’est pas bâtie pour l’hiver. Néanmoins, à ma grande surprise, elle a vraiment adoré cette randonnée en motoneige. Il a fallu la presser un peu pour qu’elle accepte, mais ça n’a plus posé problème une fois sur place : elle n’avait pas fait deux mètres sur sa motoneige qu’elle s’était prise au jeu et avait les yeux qui brillaient. Je crois même qu’elle a plus raffolé que moi ! C’est d’autant plus remarquable que de façon générale, elle évite autant que possible de conduire. Mais la conduite en motoneige n’a que peu à voir avec celle d’une voiture. Du coup, cela permet de conduire librement et de profiter pleinement de la promenade. Tout ça pour dire que si vous avez un jour l’occasion d’essayer ce sport un peu insolite, je vous recommande chaudement l’aventure. Pour plus d’informations, c’est par ici. Pour plus d’informations, allez sur le site de ce de randonnée en motoneige à Chamrousse et trouvez toutes les informations.

La Diagonale Poutine-Erdogan

Les deux leaders viennent d’inaugurer un gazoduc géant. De quoi renforcer une coopération active, qui va bien plus loin. Des gazoducs et des missiles… Par une alliance d’intérêts de plus en plus étroite, la Russie et la Turquie consolident à grands pas un rapprochement qui modifie en profondeur toute la carte stratégique du Moyen-Orient. En inaugurant le tronçon sous-marin du gazoduc TurkStream (930 kilomètres de tubes sous la mer Noire), le lundi 19 novembre, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont franchi une nouvelle étape dans leur bien étrange coopération. La Turquie, deuxième client de Gazprom, y trouve un intérêt évident puisqu’elle dépend déjà, pour plus de la moitié de sa consommation, du gaz russe acheminé par le gazoduc Blue Stream (1213 kilomètres, du sud de la Russie au terminal turc de Dursu, dont 396 km sous la mer). Le TurkStream a certes pour objet d’augmenter encore cet approvisionnement, mais il répond aussi au besoin russe de contourner les obstacles posés par l’Union Européenne concernant le projet South Stream qui devait parcourir l’Europe centrale (de la Bulgarie à l’Autriche) ; l’UE tenait en effet à exprimer des exigences légitimes (laisser 50% de la capacité à disposition des Etats traversés), ce qui avait forcé Moscou à abandonner ce tracé. En rétorsion, le projet concurrent préparé par l’UE, Nabucco, reliant l’Iran et la Transcaucasie à l’Europe via l’Anatolie, fait depuis l’objet de multiples modifications et de tractations interétatiques qui s’enlisent. Coup stratégique La Russie, deuxième importateur de la Turquie (soit plus de 10 % du montant total des importations turques, tandis que les exportations vers l’économie russe ne représentent que 3,8 % du commerce extérieur turc), continue de tracer sa route : de la péninsule de Yamal, en Sibérie occidentale, aux environs directs d’Istanbul, elle contourne l’Ukraine et destine ses futures livraisons au sud de l’Europe (notamment la Bulgarie, toute proche). Ce Kriegspiel gazier s’inscrit dans une vaste opération : à Akkuyu, à 80 kilomètres au sud de Mersin, sur la rive sud de la Méditerranée, le groupe Rossatom a commencé à construire une centrale nucléaire dotée de 4 réacteurs nucléaires à eau pressurisée. Au-delà de l’énergie, dans le secteur clé de l’armement, Vladimir Poutine a réalisé un de ses coups stratégiques les plus marquants en obtenant des Turcs qu’ils achètent des missiles S-400, malgré l’appartenance d’Ankara à l’OTAN. Dans le contexte du refroidissement entre l’Europe et la Turquie, d’une part, et des différends qui opposent Ankara à Washington, d’autre part, le leader russe joue la carte du renfloueur auprès d’Erdogan (il tente d’en faire de même auprès de Mohammed ben Salmane, le prince-héritier saoudien). Si tout se passe comme prévu, en octobre 2019, la Russie, qui a ardemment besoin d’Ankara dans la manoeuvre diplomatique qu’elle a dessinée au sujet de la Syrie (processus dit d’Astana, avec l’Iran comme troisième partenaire), livrera à la Turquie un régiment de systèmes de missile sol-air S-400 composé d’un poste de commandement et de divisions comprenant 8 groupes de lancement. Pour finasser vis-à-vis de ses alliés occidentaux, le gouvernement turc précise que ces S-400 turcs ne seront pas dotés de système d’identification ami ou ennemi, car ils auront des équipements de standard de l’Otan. Après avoir prévenu Ankara des « graves conséquences » que cette acquisition pourrait avoir, Washington cherche activement des solutions alternatives pour faire échouer au final ce contrat d’armement, qui aurait un impact considérable s’il venait à être exécuté – plusieurs autres pays de la région sont en effet tentés par le système de défense antiaérienne russe S 400. Une alliance des plus cyniques Mais Erdogan se sent-il encore tenu par l’adhésion à l’Alliance atlantique ou même par les engagements européens de son pays ? Le 20 novembre, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) de Strasbourg a condamné la Turquie pour atteinte aux droits fondamentaux du leader kurde Selahettin Demirtas, incarcéré depuis 2016, et « ordonné » sa libération « dans les plus brefs délais ». Contrairement aux affirmations du président turc, qui a aussitôt traité cette décision avec dédain, les avis de la CEDH ont une valeur contraignante pour les pays qui sont signataires de la Convention européenne des Droits de l’Homme, ce qui est le cas de la Turquie. Destinée à étouffer le pluralisme après le coup d’Etat de juillet 2016, qui a déchaîné une vague de répression sans précédent, l’emprisonnement de Demirtas n’est qu’une des très nombreuses enfreintes aux principes internationaux dont le leader turc a fait son fonds de commerce pour enfermer l’opinion publique dans le sentiment qu’il est le seul à défendre l’âme nationale contre ses ennemis de l’intérieur et contre les agressions supposément venues de l’étranger. Lire notre dossier complet La Russie de Poutine – Oleg Sentsov reçoit le prix Sakharov – Poutine ne veut pas à Moscou les mêmes désordres qu’à Paris – Nucléaire: Poutine menace de développer de nouveaux missiles Cette emprise autoritaire est un pilier fondamental des régimes illibéraux que Recep Tayyip Erdogan partage avec Vladimir Poutine. En dépit de tout ce qui sépare viscéralement la Turquie de la Russie, les deux hommes sont-ils en train de sceller une des alliances les plus cyniques du XXIe siècle ? Dans ce genre d’alliage, rien n’est écrit d’avance.

La risée à Dallas

La semaine dernière, à l’occasion d’un séminaire à Dallas, j’ai eu l’occasion d’entendre un économiste anglais évoquer la situation de la France. J’ai été surpris de découvrir que celle-ci est aujourd’hui perçue comme le poids mort de l’Europe. Si le pays possède encore des atouts indéniables, avec ses entreprises de premier plan, sa forte natalité ou sa force de travail hautement qualifiée, il est considéré, à l’international, comme étant sur la pente descendante. Cela n’est évidemment pas nouveau. Le syndrome du déclin est récurrent en France depuis la fin des Trente Glorieuses, mais force est de constater que le pays est sur la mauvaise voie lorsqu’on s’attarde sur les chiffres macroéconomiques. La gauche avait engendré certains espoirs en arrivant au pouvoir, mais comme les sondages le montrent, cela fait longtemps qu’ils se sont évaporés. Mais si nous regardons d’un oeil critique les actions du gouvernement, vous n’imaginez pas le regard que porte les étrangers sur ces actions. En cause ? La mesure phare de Hollande qui est connue de tous à travers le monde : la taxe à 75% pour les revenus d’activité supérieurs à un million d’euros. Même si cette taxe a (enfin !) été levée, elle reste à l’étranger comme une tache indélébile. Car c’est là le symbole à l’international de l’action du gouvernement socialiste. J’ai eu l’occasion de discuter de la conférence avec des participants venant d’Inde, et e tous assimilaient le gouvernement français à cette taxe. Elle a envoyé un signal atroce aux investisseurs étrangers. Si, électoralement, c’était un atout, elle a contribué à nous enfoncer dans la crise pour plusieurs années supplémentaires. Dans une boutade, l’économiste a affirmé que même les rouges n’auraient pas osé une telle mesure ! Je vous garantis que ça fait un drôle d’effet, sur le moment. Surtout quand toute la salle éclate de rire à cette remarque ! Je ne suis pas prêt d’oublier ce séminaire. François Hollande peut bien donner le change en faisant les VRP (jusqu’à sonner à la porte de Cuba), il n’empêche que la seule promesse qu’il ait tenu est cette fameuse taxe et qu’elle va nous poursuivre encore longtemps à l’international. Retrouvez toutes les infos sur l’organisation de séminaire à Dallas en suivant le lien.

Autopartage

L’autopartage, à l’image des flottes de vélos en libre-service, consiste à augmenter l’usage des véhicules automobiles en mutualisant son accès. En fonction des modèles, plusieurs possibilités sont offertes aux usagers, sous la forme d’une boucle ouverte (one way), l’usager prend un véhicule à une station et le dépose à une autre, deux exemples historiques en France sont à souligner à travers les programmes Praxitèle, développé au sein de la Communauté d’agglomération de St Quentin-en-Yvelines et Liselec devenu Yélo à la Rochelle, à la fin des années 90. Moins flexible, le système en boucle fermée (two-way), également appelé autopartage « classique » nécessite pour l’usager de redéposer le véhicule à sa station d’origine une fois le trajet effectué, par exemple le système Autobleue dans la ville de Nice et son agglomération. La plupart des modèles, en boucle fermée ou ouverte, proposent des véhicules électriques qui nécessitent une alimentation par des stations de recharge. Enfin, une troisième forme d’autopartage plus récente s’affranchit de stations pour véhicules (free-floating), ces derniers étant disponibles à l’accès sur un périmètre bien délimité, par exemple, le système Car2go dans la ville d’Ulm en Allemagne. A cette typologie, s’ajoute une autre forme qui ne fait pas référence aux mêmes acteurs, puisque les véhicules ne sont pas mis à disposition par un constructeur (DriveNow, BMW ou Car2go, Daimler) ou un loueur (Hertz), mais par des particuliers qui souhaitent mettre leur véhicule à disposition d’autres usagers, il s’agit dès lors de l’autopartage entre particuliers (peer-to-peer), proposés par Zipcar ou Deways.

Ukraine: de nouveaux avions militaires

En Ukraine a montré un nouvel avion de transport militaire An-178.An-178 variante de fret d’Antonov An-148 est un avion à réaction régional conçu par la société ukrainienne Antonov, avec une capacité de charge utile de 15 tonnes. L’expérience en matière de conception, de construction et d’exploitation d’avions de transport, combinée à des technologies aéronautiques innovantes, est incorporée dans un nouvel avion cargo AN-178 développé par ANTONOV. Cet avion avancé remplacera l’AN-12. Il transportera des cargaisons pouvant peser jusqu’à 18 tonnes et fonctionnera sur les mêmes aérodromes que l’AN-12, y compris ceux non asphaltés. Il dispose d’un compartiment de chargement plus spacieux et entièrement pressurisé, où les conteneurs maritimes et les conteneurs IATA peuvent être placés. L’AN-178 sera équipé d’une avionique numérique, d’un cockpit « en verre » et de deux réacteurs. Le président et chef designer de l’entreprise d’Antonov, Dmytro Kiva, a déclaré à Interfax-AVN: «Nous voyons qu’il existe un segment d’appareils vacants avec une capacité de charge supérieure à celle de notre An-74 et de l’Italie et inférieure à la L’appareil américain C-130 a. Le segment est vacant. Nous voulons l’occuper avec l’An-178. Nous voyons que les avions de cette classe sont très demandés « . Il a dit qu’en comparant l’An-178 et l’An-12, on pouvait voir que la soute du nouvel avion était plus grande. « Cependant, il est étanche à l’air, contrairement au compartiment de l’An-12. La consommation de carburant du jet An-178 est supérieure à celle de l’An-12 avec un moteur turbo-propulseur. L’An-178 sera intégré autant que possible. Nous allons prendre l’aile de l’An-158, ainsi que l’assemblage de la queue. Nous avons le moteur et sa poussée ne sera augmentée que pour les situations d’urgence. Seul le fuselage derrière la cabine de commande sera agrandi et la section centrale augmentée. L’avion a l’air bien. Nous voulons le faire en 2014 », a déclaré Kiva. Retrouvez toutes les infos sur ce de baptême en L-39 en suivant le lien.

L’évolution de Greenpeace

1985 a été une année charnière pour Greenpeace. Cette année-là, le Rainbow Warrior, bateau de l’association, est coulé par les services secrets français, tuant un photographe. Cela aura des effets inattendus : le budget global des bureaux nationaux passe de 2 millions d’euros à 40 millions, par une nette augmentation des dons, mais aussi par les dommages et intérêts payés par l’Etat français, comme le souligne Sylvain Lefevre dans sa thèse Mobiliser les gens, mobiliser l’argent : les ONG au prisme du modèle entrepreneurial (2008, pages 241-242). En 1990, le budget atteint 200 millions d’euros. Greenpeace est donc dans une période de forte expansion, à l’exception du bureau français qui est fermé pendant plusieurs années (de 1985 à 1988), licenciements à l’appui. Un désaccord entre l’équipe française et Greenpeace International semble être à l’origine de cette décision, en plus de la situation particulière des relations avec les autorités françaises. Dès 1984, les activistes historiques de Greenpeace France, Katia Kanas et Jacky Bonnemains en tête, sont contestés en interne, notamment pour être trop axés sur le nucléaire. Derrière, il y a le spectre d’une infiltration par les services secrets. Quoiqu’il en soit, les deux fondateurs entameront une grève de la faim pour protester contre leur licenciement, et auraient été chassés du local de Greenpeace dans lequel ils tenaient position par la violence (sic), selon le journaliste Bannelier (L’évènement du jeudi, 7/13 septembre 1995). Par la suite, l’association s’endette, entre en conflit avec Greenpeace International, et finit par être dissoute. De nouvelles pratiques s’élaborent ou s’intensifient à Greenpeace dans ces années. Un bureau spécialisé dans le lobbying est par exemple créé à Bruxelles, où siègent les députés européens, en 1989. Un nouveau directeur est nommé à la tête de Greenpeace International en 1995, qui oriente explicitement l’organisation vers le management et tourne la page du militantisme « bricolé » historique. Ce directeur, Thilo Bode, est issu du monde de l’entreprise, et plus précisément de l’électricité et de la sidérurgie. Il a surtout développé Greenpeace Allemagne entre 1989 et 1995, en en faisant le bureau national le plus puissant et le premier financeur de l’administration internationale, et de loin. A partir de ce moment-là, des collaborations avec des entreprises pour commercialiser des produits estampillés « écologiques » vont se mettre en place. L’expertise et le lobbying deviennent les activités les plus routinières de l’association, laissant l’action directe quelque peu de côté. La professionnalisation s’accroît, augmentant significativement le nombre de permanents et diminuant l’influence des bénévoles. Cette professionnalisation ira jusqu’à développer des formations à des bénévoles choisis pour devenir « activistes » et mener les actions médiatisées. L’organisation se centralise d’autant plus, notamment sur les relations avec les médias. Thilo Bode est favorable à l’ « écomanagement », et souhaite restreindre le lieu de prise de décisions pour éviter les altérations. En 1997, tous les bureaux nationaux doivent devenir indépendants financièrement, et sont donc poussés à faire usage de la collecte de fonds dans les rues. En France, l’instabilité financière et les difficultés pour relancer le bureau suite à la fermeture après l’affaire Rainbow Warrior confortent le choix de la collecte dans les rues. A partir des années 2000, Greenpeace a de nouveau réorienté son action, vers davantage de lobbying et d’expertise, associant l’action directe à des logiques de concertations. Historiquement rétive à toute collaboration, elle a de nouveau transformé son projet, ce qui ne se passe pas sans critiques internes. Nous voyons donc que Greenpeace a connu une histoire mouvementée, qui s’oriente clairement vers une stratégie de plus en plus organisationnelle qui importe des pratiques managériales du monde des entreprises.